Le fascisme est un système de gouvernement tout à fait contraire à la
morale classique du libéralisme. Toutefois, malgré le caractère
largement péjoratif de ce terme en politique, les caractéristiques
principales de la politique fasciste peuvent expliquer en grande partie
les comportements politiques et les systèmes de valeur d’une grande
majorité des intellectuels, des militants, et des hommes politiques de
l’époque contemporaine, notamment aux États-Unis.
Llewellyn H. Rockwell,
ancien rédacteur en chef des publications de Ludwig von Mises et chef
du Congrès du personnel de Ron Paul, est le fondateur et président de
l'Institut Ludwig von Mises à Auburn (Alabama), exécuteur testamentaire
de la succession de Murray N. Rothbard, et rédacteur en chef de
LewRockwell.com.
Tout le monde sait que le fascisme est un terme péjoratif souvent
utilisé pour décrire toute position politique de quelqu’un que l’on
n’aime pas. Il n’y a personne autour de nous qui soit prête à se lever
et à dire : « Je suis un fasciste, je pense que le fascisme est un grand
système économique et social. »
Mais je soutiens que s’ils étaient honnêtes, la grande majorité des
hommes politiques, des intellectuels, et des activistes politiques
devraient justement dire cela.
Le fascisme est le système de gouvernement qui cartellise le secteur
privé, planifie l’économie en vue de subventionner les producteurs,
exalte l’État policier comme source de l’ordre, nie les droits et les
libertés fondamentales des individus, et fait de l’exécutif le maître
sans bornes de la société.
Cela décrit le courant dominant de la politique en Amérique
aujourd’hui. Et pas seulement en Amérique. C’est également vrai en
Europe. Cela fait tellement partie de la pensée dominante qu’on ne s’en
rend pratiquement plus compte.
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