Les statistiques d’avril 2013 publiées par le Fond monétaire international montrent que la France bat de nouveaux records de dépenses publiques.
Quasi records mondiaux pour La France
Ainsi en est-il de la fabrique des pauvres qu’est devenue la France dont les gouvernements successifs semblent avoir mis un point d’honneur, depuis bientôt quatre décennies, à créer les conditions d’une régression non seulement indigne de notre pays mais, pis encore, irréversible à terme.
Las ! Il faut désormais se rendre à l’évidence que c’en est bien fini d’un glorieux héritage plus que millénaire tant nos élites dirigeantes, au fil du temps, se sont révélées proprement incapables de s’adapter au monde nouveau in fine issu de la décomposition suivie d’une chute brutale de l’URSS.
En effet, la France arrive au septième rang des pays les plus dépensiers du monde
avec des
dépenses publiques qui s’élèvent désormais à 56,57% du PIB (produit
intérieur brut). Notre grand pays rivalise avec les îles Kiribati,
Tuvalu (Polynésie), la Micronésie, les îles Marshall et le
Lesotho qui prennent les cinq premières places. Heureusement qu’on
trouve le Danemark au sixième rang ! Derrière la France, septième, on
trouve la Finlande et la Belgique ainsi que les 175 autres
pays qui dépensent moins que la France.
Il y aura 1,5 milliard d'euros de baisse de la dépense publique l'an prochain.
Autant dire que cette baisse est insignifiante et que le déficit budgétaire va encore s'accroitre, comme d'habitude.
Nicolas Doze.
Autant dire que cette baisse est insignifiante et que le déficit budgétaire va encore s'accroitre, comme d'habitude.
Nicolas Doze.
Pour payer ces dépenses incontrôlées, nos politiques augmentent les impôts des français.
Résultat : le niveau des prélèvements obligatoires bat également des records. Selon l’étude du FMI, la France arrive en 14e position, après Tuvalu, la Libye, le Koweit, Brunei, la Norvège, le Danemark, la Finlande et quelques autres avec un taux de recettes publiques qui atteint 52,9% du PIB !
La solution : Plutôt
que les plans d’austérité adoptés par la quasi totalité des pays
européens dont la France, il faudrait baisser
sérieusement les dépenses de l’État obèse et diminuer la fiscalité
afin de relancer l’économie pour permettre à l’État d’engranger plus de
recettes fiscales.
Mais revenons à la fabrique des pauvres dont la France s’est fait une spécialité sans jamais sérieusement s’interroger sur les causes d’un tel scandale et, partant d’un tel constat, sur la politique à appliquer pour au moins essayer d’enrayer le cours des choses dans l’espoir d’une consolidation durable.
Jean-Marc Sylvestre : “Le personnel politique est nul pour trois raisons majeures. La première raison c’est l’incompétence (...) La deuxième raison, c’est l’idéologie, une maladie bien française (...) Troisième raison, l’obsession du marché politique”.
À un point tel, d’ailleurs, que nul ne saurait ignorer que chez nous - “wie Gott in Frankreich leben” -, le marqueur le plus emblématique de la marche vers toujours plus de pauvreté a un nom : “Les restos du Cœur” dont l’idée fut lancée par Coluche dès 1985 puis gravée dans le marbre par force de loi le 20 octobre 1988.
Il me faut ici redire à quel point un tel spectacle de désolation suscite ma compassion mais aussi ma révolte dès lors que le pouvoir politique, se contentant d’agir toujours à la marge (RMI puis RSA et suivants), oppose alors à toute véritable réflexion de fond le cache-sexe avantageux des strass et paillettes des “Enfoirés” !
En ce 2 juillet 2013, nous apprenons par voie de presse que la France compterait à ce jour, selon une statistique de l’INSEE, 50% de SDF en plus depuis 2001 : “Environ 141.500 personnes, dont 30.000 enfants, étaient sans domicile fixe début 2012 en France (...) Près de deux sans domicile sur cinq sont des femmes”.
Thierry Falissard : “Le premier moyen est évidemment de créer de la richesse, et donc moins de pauvres, par le libre jeu de l’économie de marché. Chercher, au nom de bons sentiments, à partager une pauvreté uniforme plutôt que de la laisser se résorber par le développement, même au prix d’inégalités plus grandes, n’est pas une solution. Ce n’est pas l’écart entre les pauvres et les riches qui compte, mais le nombre de pauvres qui deviennent moins pauvres, et on n’a rien trouvé de mieux que le développement pour cela”.
Ainsi est-il proprement inconcevable que depuis presque quarante ans, depuis le 10 mai 1974 pour être précis, les gouvernants d’un pays aussi avancé que l’est aujourd’hui la France se montrent à ce point impuissants à juguler la pauvreté ! Sauf à penser que le Prince idéologiquement décervelé ait définitivement perdu l’esprit...
Tout d’abord je trouve toujours choquant et blessant de s’arroger le monopole du cœur. Vous n’avez pas, Monsieur Mitterrand, le monopole du cœur ! Vous ne l’avez pas... J’ai un cœur comme le vôtre qui bat à sa cadence et qui est le mien. Vous n’avez pas le monopole du cœur.
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