Si les régimes capitalistes étaient néfastes pour l’environnement,
nous nous attendrions à observer une performance environnementale
supérieure dans les pays socialistes, ce qui n’est absolument pas le
cas. En fait, les endroits les plus pollués de la terre sont situés dans
des anciens ou présents pays socialistes tels que l’ancienne Union
Soviétique, la Chine, la Pologne, la Tchéquoslovaquie et l’Allemagne de
l’Est.
Ces observations ne sont pas surprenantes. L’une des pierres
angulaires du capitalisme est la protection des droits de propriété. Or,
par définition, les pays socialistes ne reconnaissent pas la propriété
privée. Quand personne n’est propriétaire d’un terrain, personne n’y
fait attention. Les économistes ont nommé ce phénomène « la tragédie des
biens communs ». L’exemple typique illustrant ce phénomène est celui
d’un champ commun à tout un village, dans lequel chaque éleveur vient
faire paître son propre troupeau. Pour chaque éleveur, le bénéfice à
ajouter une nouvelle bête dans son troupeau est très grand alors que le
coûts, soit l’herbe consommée par la bête dans le champs, est réparti à
l’ensemble des éleveurs puisque le champs appartient à tout le monde.
Chaque éleveur a donc un incitatif à avoir le plus de bêtes possible
dans son troupeau puisqu’il récolte les bénéfices et partage les coûts.
Rapidement, chaque éleveur emmène autant d’animaux que possible paître
dans le champ commun et le champ devient vite une mare de boue où plus
rien ne pousse. Si chaque éleveur avait un droit de propriété concernant
une portion du champs, chaque éleveur aurait un incitatif à adapter la
taille de son troupeau de façon à ce que l’herbe continue de pousser,
assurant ainsi la pérennité de la ressource.
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