Problématique
Aujourd’hui, certains économistes
parlent de la désutilité du travail, c’est-à-dire qu’on ne travaillerait
pas si ce n’était pas nécessaire. Il faut bien l’admettre, généralement
on travaille plus pour le produit que l’on va obtenir de notre activité
que pour la satisfaction qu’elle nous procure. Plus encore, le travail
serait pour certains une anomalie que le progrès doit abolir. En effet,
on se souvient de l’Ancien Régime – époque où les nobles vivaient sans
travailler – et on suppose que le travail en serait une réminiscence qui
permet aujourd’hui aux riches d’exploiter les pauvres.
Pourtant, la vie de l’Homme est faite de
travail : il doit faire des efforts pour satisfaire ses propres besoins
mais aussi ceux des personnes de la communauté qui ne participent pas
directement à la création de richesse (par exemple : les personnes
âgées, handicapées ou les étudiants). Le travail devient donc un
impératif puisque tout acte de satisfaction ou de consommation pour
soi-même ou ses proches nécessite du travail. C’est alors qu’apparaît
une nouvelle crainte : celle de ne pas trouver de travail, le chômage.
Vision Libertarienne du Sujet
C’est à chacun de décider quelle doit
être la place du travail dans sa propre vie, selon ses aspirations, ses
valeurs et ses objectifs. Le travail permet à chacun de trouver sa place
dans la société en subvenant à ses propres besoins et à ceux des
autres. Pour cela, le travail mérite le respect.
L’exploitation et le chômage sont des
constructions sociales dues aux interventions massives des états. Chaque
fois qu’un état confisque une partie de la richesse produite à une
société ou à ses employés, chaque fois qu’il réglemente une activité ou
l’accès à celle-ci, chaque fois qu’il crée des postes de fonctionnaires,
l’état freine l’activité globale de ses administrés et plus aucune
solution au chômage et à l’exploitation ne sera trouvée tant que l’état
n’aura pas commencé à se retirer.
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